Une nouvelle envie de tester, cette fois-ci je voulais voir ce que donnait un flash annulaire pour du portrait. Un coup de fil chezGeek-Trend qui me propose de tester le Sigma avec en plus un nouveau caillou de chez Tamron, un objectif macro de 60. Rapide calcul dans ma cervelle de moineau, 60×1.5 ça donne 90, sachant que mon objectif favori pour bosser a toujours été le 85, je fonce…
Pas eu beaucoup d’occasions de le tester, mais un shoot pour un portrait de Noël pour une très jeune fille de 6 mois et un test avec une mannequin débutante de St Jean de Luz, Joana.
L’objectif :
Joli piqué, bagues confortables et MAP facile, comme toujours chez Tamron. Je suis de plus en plus séduit par leurs objectifs, je l’avoue. Le pare-soleil est resté dans la boite, je suis toujours faché avec cet accessoire.
Juste deux reproches à faire, un futile, un plus génant. Pour raler pour le principe, je déplore le manque d’étui de transport, pour un objectif à focale fixe c’est toujours appréciable pour éviter qu’il ne prenne la poussière entre deux séjours dans le sac photo. Plus pénible, un autofocus qui pédale en lumière tamisée, obligeant à éclairer la scène par un éclair de test ou faire la MAP manuellement (l’éclair n’est pas envisageable pour de la photo de bébé).
Le Flash :
Mise en place simplissime, une bague se visse sur le porte filtre (attention juste deux tailles fournies par défaut) sur laquelle on clipse le flash, en placant le boitier de controle (piles non fournies) sur la griffe du flash. Il est fourni avec une sacoche de rangement vu que son format l’empêche évidemment de loger dans un sac photo compact.
Le manuel est clair (étonnant, non?) et permet de jouer avec les options avancées du flash en moins de 5 minutes. On peut donc débrayer une des deux lampes pour un éclairage « relief » ou baisser la puissance globale très facilement (au final j’ai tout fait avec un flash baissé à -0.7 en surexposant un poil +0.3).
Le pack :
Idéal pour bosser au flash de manière utilitaire, la combinaison permet de faire du portrait bien éclairé sans se prendre la tête, en se concentrant sur son cadre, la direction du modèle et les gouzis gouzis à faire au bébé. Je pense que c’est un bon compromis pour bosser en extérieur rapidement sans se battre avec un cobra beaucoup plus difficile à domestiquer ou un réflecteur qui demande un assistant.
Bruno Raymond