« Crowd-funding, buying, sourcing & co »: les nouveaux business model en vogue

Depuis quelques mois, on assiste sur le net à l’arrivée de nouveaux concepts: le « crowd-something ». Derrière le nom, c’est plus généralement la notion de Web 2.0 qui ressort. (vous savez la définition de Monsieur Fabien Lefebvre …) Les internautes deviendraient-ils plus créatifs? Ces néologismes déclencheraient-ils un besoin d’expression ? Entre capitalisme et « pronétariat » (Cf Joel de Rosnay), où en sommes-nous?

Jeff Howe, de Wired Magazine, a décrypté cette mouvance en 2006 en publiant : « The Rise Of Crowdsourcing » (comprenez l’avénement du crowdsourcing). Depuis, il a également publié: « Crowdsourcing: Why the Power of the Crowd Is Driving the Future of Business ».

Pour résumer ces pratiques: le phénomène de « crowd-ing » revient à solliciter les talents de tous autour d’un objectif commun.

Le crow-funding: financer un projet d’entreprise

Le crowd-sourcing: partager des compétences

Et bien d’autres encore: crowd-buying, crowd-managing …

Des exemples concrets:

Un des exemples les plus représentatifs sur le territoire français est celui de MyMajorCompany, peut-être du fait du succès du chanteur Grégoire. Son fonctionnement est simple: réunir 74.000 euros pour financer un album. Ensuite, chaque co-financeur reçoit, proportionnellement à son investissement, son bonus.

Pour ne laisser personne indifférent, citons également les entreprises similaires: KissKissBankBank, Sellaband, Yakamusic, Slicethepie, Spidart …

La question qui se pose donc à travers ces exemples: est-ce un effet de mode ou un modèle pérenne, durable dans le temps ? Certes, pour un secteur d’activité en perte de croissance totale telle que la musique, il était temps de réinventer la distribution. Mais, beaucoup d’autres secteurs cherchent à exporter le modèle (photos en ligne, sport, vestimentaire, production de films, levée de fonds …).

La question au début était de savoir si les internautes devenaient plus créatifs. La bonne question ne serait pas plutôt: est-ce que les modèles traditionnels d’entreprise s’essouflent ? En effet, si on considère que les structures actuelles, pour la plupart basées sur un modèle pyramidal, ne consultent pas, ni n’impliquent ses salariés, on peut comprendre aisément l’attrait pour les internautes du crowd-phénomène.

A l’époque de la révolution industrielle, un monsieur barbu du nom de Karl Marx a inventé le concept de lutte de classe. A l’ehure de la révolution numérique, Joel De Rosnay s’interroge à son tour en réactualisant les données à travers le web. Le combat Infocapitalistes/pronétaires ? Son livre est disponible gratuitement au téléchargement à l’adresse suivante: http://www.pronetaire.com/livre/

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Et vous, qu’en pensez-vous? Nous sommes prêts à recevoir le flux de crowd-commenting 😉

Pour en savoir plus:

Blog traitant du phénomène crowd et du Web 2.0

PostHit, Réflexions sur l’univers du Web


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