Test Sony Nex-5

Réalisé par David Lefèvre

Introduction

Best seller mondial, le Sony NEX-5 représente plus de 19% des ventes au Japon des appareils de sa catégorie sur le premier semestre 2010 sachant qu’il n’a été mis en vente que… le dernier mois… Sony à voulu frapper un grand coup en proposant un appareil photo hybride à destination du grand public. Son succès est il mérité ?

Ne faisons pas durer le suspense, oui, et dans une large mesure.

14millions de pixels sur un capteur APS-C de fabrication maison (un Cmos HD) le tout dans un boitier à peine plus grand qu’un paquet de cigarette, la prouesse est déjà intéressante. Composé d’un corps en magnésium, le Nex-5 présente une esthétique assez particulière, voir tourmentée mais finalement bien pensée. La prise en main est agréable et le boitier ne glisse pas.

On trouve les habituelles connectiques, USB, port HDMI, port de la carte SD, et surtout un écran LCD   de 7,5 cm et 921.000 points orientable 80° vers le haut et 45° vers le bas. Sa technologie Trueblack Xtrafine permet de rendre des noirs plus profond. Il n’est pas équipé de viseur, la visée se fait donc uniquement sur écran. Le système autofocus est par détection de contraste sur 25 points et la mesure de lumière sur 49 zones. Il possède aussi une fonction de rehaussement des ombres appelé D-Range Optimizer ainsi qu’une fonction HDR intégrée au boitier pour gagner en dynamique. La stabilisation est uniquement disponible sur certaines optiques mais l’anti-poussière est intégré au boitier. Une des particularité de cet appareil, d’où son hybridation,  est qu’il est capable de filmer en Full HD 1080i 25im/s en entrelacé ou en Mpeg4 1440x1080i. L’autofocus est continu et la captation du son se fait en stéréo via un micro stéréo intégré sur le dessus de l’appareil.

Quel usage ?

Il est à mon avis important de souligner deux points majeurs concernant ce boitier.

Sony propose un boitier à destination du grand public. Si vous êtes à la recherche de la meilleure qualité d’image possible tout en laissant le boitier gérer tout les paramètres de prise de vue pour vous, alors le Nex-5 est non seulement fait pour vous mais en plus représente certainement ce qui se fait de mieux sur le marché dans ces conditions. Le boitier est très simple d’utilisation, épuré, il n’a pas de poussée d’acné susceptible d’effrayer le néophyte ou l’amateur venant du monde des compacts. Une aide contextuelle est également disponible afin de conseiller à la prise de vue.
A l’inverse, si vous souhaitez un boitier bloc-note, personnalisable et facilement manipulable, vous ressentirez rapidement de nombreuses frustrations: la molette de sélection des modes à disparue, ainsi que celle de mémorisation de l’exposition, la sélection des Isos n’a pas de touche de raccourcit et il faut passer par des menus sans rappel du dernier paramètre changé. Idem pour la mesure de lumière, l’AF etc…En fait tout les paramètres personnalisables doivent être actionnés via une navigation dans les menus. Pour l’amateur avancé ou celui qui souhaite progresser dans l’univers de la photo, le Nex-5 présente une ergonomie peu adapté à une utilisation plus « poussée ».

En revanche, et quelque soit l’utilisation Sony peut se targuer d’avoir réussi à concocté un boitier capable de fournir des images très flatteuses. L’optique du kit 18-55 est dans la bonne moyenne et le 16mm pancake f2,8 sied encore mieux au boitier. Le piqué est trés bon au centre mais va en se dégradant en remontant sur les bords, il en est de même pour le contraste. Ces optiques, sans être exceptionnelles, peuvent convenir pour un usage amateur. De plus et c’est aussi un des grands points fort de ce boitier c’est sa très bonne tenue dans les hautes sensibilités. Capable de plafonner à 12800iso, les images sont encore TRES bonnes, voir étonnantes à 1600iso.  A partir de cette valeur, l’apparition du bruit de luminance et de chrominance devient de plus en plus marqué mais de façon graduelle et pas trop désordonnée. On notera une désaturation plus importante à 12800, valeur à ne réservé qu’au secours.

Enfin, en ce qui concerne le mode video. Si celui ci propose une qualité d’image remarquable au premier abord, on peut s’interroger sur certains choix: pourquoi ne pas avoir proposé du 720p au lieu d’un mode un peu bâtard comme le 1440 ? De la même façon, pourquoi se cantonner à de l’entrelacé alors que la plus part des téléviseurs HDTV lisent le progressif (les images présente donc un effet peigne qu’il faut convertir). L’Af quant à lui est rapide, doux et rentre en concurrence avec les Lumix G . En revanche, encore une fois, peu ou prou de paramètres sont modifiables, nottament la profondeur de champs, la vitesse ou les isos, seule l’exposition est décalable de -2 à +2 ev.

Conclusion:
Pour conclure Sony propose un appareil photo à objectif interchangeable doté d’un capteur de 14,2  Millions de pixel et dont la qualité d’image est d’un excellent niveau. Avec le 16mm il devient même une redoutable machine à photographier, et au vu de sa compacité permet d’être emmené partout. En revanche, son orientation grand public pénalise l’amateur avancé désireux de personnaliser son appareil photo. Il n’y a que très peu de raccourcis et il faut passer par les menus quasiment systématiquement pour changer certains paramètres comme les Isos. Le mode video permettra de rapporter des rushs de bonnes qualité à condition ici aussi de faire l’impasse sur les réglages personnalisés. Malgré cela, le succès du Nex-5 est justifié au vu de son utilisation grand public et l’amateur exigeant trouvera son compte dans une qualité d’image d’un excellent niveau.

A bientôt chez Geek Trend pour un nouvel essai.

Photos brutes de capteur.

Test complet du Tamron SP 17-50mm F/2.8 XR Di II VC

Test complet du Tamron SP 17-50mm F/2.8 XR Di II VC

Réalisé par david Lefevre, aka Metempsyc0se

Aujourd’hui je vais vous parler d’un objectif très important au yeux des photographes amateurs, voir de certains professionnels, le Tamron 17-50 f2,8 XR Di II VC. Cet objectif, spécifiquement destiné au format APS-C vient concurrencer les transtandards pro de Nikon et Canon eux aussi muni d’une ouverture de 2,8 constante. Ainsi que le Sigma 17-50 HSM

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A la prise en main on est tout de suite frappé par le soin apporté à la qualité de fabrication même si la finition n’est pas encore selon moi au niveau des plus grands. La bague de zoom est très large, agréable et coulissante et celle de mise au point, plus fine assure une bonne préhension. Elle coulisse bien, sans accros. Il n’est cependant pas possible de retoucher le point manuellement en mode af-s. La particularité du Tamron est qu’il est équipé d’une motorisation interne (ce qui le rend compatible avec des boitiers comme le D60 ou d5000) et surtout d’un stabilisateur. Malgré un très court temps de latence avant de voir l’image se stabiliser dans le viseur, le système VC est très efficace puisqu’il permet de gagner officiellement 4 vitesses et dans la pratique on n’en n’est pas si loin.

Néanmoins le Tamron n’est pas trés discret, le stabilisateur émet une petite résonance et l’af gratte un peu jusqu’à trouver le meilleur contraste. C’est un peu gênant et un peu moins rapide que la technologie HSM de Sigma. Mais on s’y fait.

Ceux qui commencent à me connaitre savent que les tests que je fais sont souvent loin des mires et des labos alors je n’ai pas déroger à cette règle même si en aucun cas mon test terrain ne peut se substituer à un verdict scientifique. Ne voyez donc ici qu’un complément.
J’ai utilisé cette optique dans le cadre d’un reportage de photographie de mariage et je dois dire….qu’elle n’a quasiment pas quitté mon boitier.

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La focale du Tamron 17-50 est un équivalent argentique 25-70mm et surtout il est équipé d’une ouverture lumineuse constante. Ceci est la contrepartie d’un range assez faible finalement mais suffisant en reportage. Cette grande ouverture permet de faire face à bien des situations surtout lorsque la lumière vient à manquer. Le piqué est très bon au centre dés la pleine ouverture et se dégrade en allant sur les bords. ça va mieux en diaphragmant et le piqué maximal est atteint des f4,5 au centre. Par contre à la focale la plus longue c’est à dire 50mm le piqué est insuffisant à pleine ouverture. C’est plus acceptable en fermant le diaph. Toujours est il que je n’ai pas trouvé la distorsion trop gênante, même si ça déforme un peu dans les coins en grand angle. Ce qui est logique pour une telle focale. Quant aux abérrations chromatiques elles sont classiquement plus présente à pleine ouverture mais encore une fois ça va bcp mieux dés f4,5.

En tout cas j’ai trouvé cette optique très intéressante et équilibrée aussi bien dans ces performances que dans son rapport qualité prix, surtout depuis que ce dernier à baissé. Il y a à peu près 120e entre les deux, ce qui est assez justifié à mon sens par la présence très agréable du stabilisateur et qui de plus fonctionne aussi avec la vidéo !

Voir la vidéo:

Voir le slideshow:

Test Canon EF 135mm f/2.0L USM réalisé par Stéphanie Toselli (publié chez notre partenaire VirusPhoto)

Test Canon EF 135mm f/2.0L USM réalisé par Stéphanie Toselli
(publié chez notre partenaire VirusPhoto)

Canon EF135mm f/2,0L USM-Mode AV, f2,1/160,ISO400-Copyright Stéphanie Toselli

Canon EF 135mm f/2.0L USM-Mode AV, f2, 1/320, ISO 100-Copyright Stéphanie ToselliCanon EF 135mm f/2.0L USM-Mode AV, f2, 1/320, ISO 100-Copyright Stéphanie ToselliCanon EF135mm f/2,0L USM-Mode AV,f2,1/125,ISO1250-Copyright Stéphanie ToselliCanon EF 135mm f/2.0L USM-Mode Manuel, f2,5, 1/1250, ISO 160- Copyright Stéphanie Toselli

Découvrez l’intégralité des photos de Stéphanie Toselli

LES + :

  • Sa qualité d’image (flou d’arrière-plan, couleurs, contraste, luminosité)
  • Son ouverture à f2
  • Sa qualité de fabrication
  • Son prix
  • Son poids
  • Sa discrétion
  • Sa réactivité
  • Son pare-soleil et son étui fournis

LES – :

  • Les inconvénients d’une optique fixe (manque de recul essentiellement pour ce dernier)
  • Pare-soleil un peu fragile

La fiche technique du Canon EF 135mm f/2.0L USM

Constructeur Canon
Construction de l’objectif 10 lentilles / 8 groupes
Diaphragme 8 lamelles
Angle de vue 18°
Macro Non
Grossissement maximum 0,19x
Ouverture Mini f 32
Ouverture maximum f 2,0
Distance de mise au point minimale 90cm
Focale fixe/Zoom Focale Fixe
Longueur Focale Min 135
Longueur Focale Max 135
Taille du filtre 72mm
Diamètre x Longueur 82,5 x 112 mm
Poids 750g
Compatibilité Compatible Canon

Si vous souhaitez acheter l’objectif Canon EF 135mm f/2.0L USM, il est disponible sur Geek-Trend.com.
Mais surtout, si vous avez aimé les photos de Stéphanie, n’hésitez pas à découvrir son univers à travers:

Merci encore à Stéphanie pour ce test et ces magnifiques photos. Merci également à Frédéric de VirusPhoto pour la publication.