Palm, un renouveau éphèmère?
Dans l’actualité mobile qui fait la part belle aux terminaux sous plateforme Android, Palm joue au yoyo.
Un excellent cru 2009 d’une part.
Le Palm Pre a fait un gros buzz, en témoigne le nombre de tweets à son égard. On peut expliquer le succès de ce produit par le fait qu’il soit (ou plutôt qu’il était) une vraie alternative aux Blackberry et aux Iphones des 3 générations). D’autre part, il existait une forte attente consommateur. En effet, les anciens palmistes (j’entends par là ceux qui ont connu le TX ou un Treo) ont un véritable attachement à la marque.
2010: la descente du grand huit?
Seulement voilà, la phrase commune « les années se suivent mais ne se ressemblent pas » prend tout son sens. 2010 ne paraît pas de la meilleure augure qu’il soit. Jon Rubistein, actuel PDG de Palm (depuis l’année dernière) a du boulot sur la planche. Ancien chef de projet chez le concurrent californien (notamment sur l’iMac), arrivera-t-il à reproduire la même courbe de croissance? En tout cas, il semble déjà appliquer les mêmes recettes de marketing produit. En sortant des dérivés du Pré, avec le Plus et le Pixi, on y voit une volonté similaire.
Et si la distribution pêchait? Palm essaye de commercialiser ses produits avec des partenariats forts avec les opérateurs. Aux USA: Sprint et Verizon, depuis peu AT&T (80 millions d’abonnés comme même) et en Europe SFR. Encore faut-il être chez les bons opérateurs? (si ce modèle de partenariat est pérenne). Christian Laporte écrit, dans son billet intitulé »Palm touche le fond » sur MacGénération: « Entre décembre et février, la société américaine a fait produire 960 000 appareils, mais n’en a vendu effectivement que 408 000. D’après une estimation de Morgan Stanley, il y aurait au total 1,15 million de smartphones dans le réseau de distribution, soit l’équivalent de six mois de ventes (si les choses se passent bien…). » A moins que l’Europe n’englobe cette demande, je ne vois pas comment ils peuvent faire … D’autant quand on connaît la finance américaine, on se demande vraiment le niveau de solvabilité de Palm.
Les analystes financiers condamnent déjà le cours de Palm. Et toutes les rumeurs de rachat vont bon train.
A vos pronostics: Apple, Google, Blackberry, Nokia, Dell ???
Certains ironisent déjà « Iphone killer qui se kille tout seul ». Et votre avis sur l’avenir de cette marque?
Palm, Ephemeral Renewal?
Among mobile news where there is place only for Android devices, Palm is playing yo-yo.
2009: an excellent vintage.
Let’s say that Palm Pre was the product of the year. Regarding the number of tweets dealing with this product, we can say there was a tremendous buzz. One reason of this success was due to CES but also, by the technical features themselves (webOS, multitasking, mass-storage …). In addition, it was another solution for end-customer between Blackberry and Iphone. Finally, brand adepts were expecting a new product that couldproduce them a revival of their old Palm products such as TX.
2010: drop to anywhere?
Every year is a new beginning… Even if Jon Rubistein is doing his best … Former manager in iMac project, will he suceed? Anyway, he’s leading the company with same product marketing tips. Through Plus and Pixi, he’s doing the same strategy that Apple.
When dealing with marketing, 4P rules. If promotion, price and product are ok, what about one the most important: place?Palm tries to link partnerships with carriers worldwide. In US, Sprint, Verizon and soon AT&T (besides essaye de commercialiser ses produits avec des partenariats forts avec les opérateurs. Aux USA: Sprint et Verizon, depuis peu AT&T (80 millions of suscribers) and in Europe SFR. Is it the right strategy?
Financial analysts don’t appreciate latest announcements. And buy-out rumours are growing.
Bet on: Apple, Google, Blackberry, Nokia, Dell ???
« Iphone killer which is killing itself » say some people. What’s your opinion regarding this mythic brand?