Test complet du Tamron SP 17-50mm F/2.8 XR Di II VC
Réalisé par david Lefevre, aka Metempsyc0se
Aujourd’hui je vais vous parler d’un objectif très important au yeux des photographes amateurs, voir de certains professionnels, le Tamron 17-50 f2,8 XR Di II VC. Cet objectif, spécifiquement destiné au format APS-C vient concurrencer les transtandards pro de Nikon et Canon eux aussi muni d’une ouverture de 2,8 constante. Ainsi que le Sigma 17-50 HSM
A la prise en main on est tout de suite frappé par le soin apporté à la qualité de fabrication même si la finition n’est pas encore selon moi au niveau des plus grands. La bague de zoom est très large, agréable et coulissante et celle de mise au point, plus fine assure une bonne préhension. Elle coulisse bien, sans accros. Il n’est cependant pas possible de retoucher le point manuellement en mode af-s. La particularité du Tamron est qu’il est équipé d’une motorisation interne (ce qui le rend compatible avec des boitiers comme le D60 ou d5000) et surtout d’un stabilisateur. Malgré un très court temps de latence avant de voir l’image se stabiliser dans le viseur, le système VC est très efficace puisqu’il permet de gagner officiellement 4 vitesses et dans la pratique on n’en n’est pas si loin.
Néanmoins le Tamron n’est pas trés discret, le stabilisateur émet une petite résonance et l’af gratte un peu jusqu’à trouver le meilleur contraste. C’est un peu gênant et un peu moins rapide que la technologie HSM de Sigma. Mais on s’y fait.
Ceux qui commencent à me connaitre savent que les tests que je fais sont souvent loin des mires et des labos alors je n’ai pas déroger à cette règle même si en aucun cas mon test terrain ne peut se substituer à un verdict scientifique. Ne voyez donc ici qu’un complément.
J’ai utilisé cette optique dans le cadre d’un reportage de photographie de mariage et je dois dire….qu’elle n’a quasiment pas quitté mon boitier.
La focale du Tamron 17-50 est un équivalent argentique 25-70mm et surtout il est équipé d’une ouverture lumineuse constante. Ceci est la contrepartie d’un range assez faible finalement mais suffisant en reportage. Cette grande ouverture permet de faire face à bien des situations surtout lorsque la lumière vient à manquer. Le piqué est très bon au centre dés la pleine ouverture et se dégrade en allant sur les bords. ça va mieux en diaphragmant et le piqué maximal est atteint des f4,5 au centre. Par contre à la focale la plus longue c’est à dire 50mm le piqué est insuffisant à pleine ouverture. C’est plus acceptable en fermant le diaph. Toujours est il que je n’ai pas trouvé la distorsion trop gênante, même si ça déforme un peu dans les coins en grand angle. Ce qui est logique pour une telle focale. Quant aux abérrations chromatiques elles sont classiquement plus présente à pleine ouverture mais encore une fois ça va bcp mieux dés f4,5.
En tout cas j’ai trouvé cette optique très intéressante et équilibrée aussi bien dans ces performances que dans son rapport qualité prix, surtout depuis que ce dernier à baissé. Il y a à peu près 120e entre les deux, ce qui est assez justifié à mon sens par la présence très agréable du stabilisateur et qui de plus fonctionne aussi avec la vidéo !
Je possède la version non VC (non stabilisé) en monture Canon et j’en suis très satisfait. Pensez vous que sur ce type de range la stabilisation est un véritable plus ou juste un complément apréciable mais pas indispensable ?
Bonjour,
Merci de partager votre expérience très enrichissante. Cependant, j’ai une question en suspens, comment situez vous cet objectif par rapport au sigma 17-50 2.8. La différence de prix est certes assez importante (mais pas rédhibitoire dans mon cas), si la différence de qualité est au RDV.
Merci de votre réponse
Bonjour,
Pour répondre à votre question, le site Bokeh.fr avait publié il y a quelque temps un comparatif des deux optiques. Cf: http://bokeh.fr/blog/tests/test-croise-sigma-17-70-f28-hsm-vs-tamron-17-50-f28-vc/
Cordialement,
Benoît / Geek-Trend.com
Bonjour,
Après différentes comparaisons entre ce Tamron et le Sigma 17-50 f/2.8 il s’avère que si la différence de qualité d’image ne soit pas flagrante sur des tirages classiques le Tamron présente malgrés tout un avantage de taille: Il fait le point là ou le Sigma patine et n’accroche pas. Parfois.
En effet, aprés plusieurs tests en basse lumière l’AF du Tamron a réussi, au prix d’une certaine patience, à trouver un contraste suffisament fort pour faire le point. Chose que le Sigma ne réussissait pas. En revanche, en condition normale l’AF du Sigma est légèrement plus rapide et plus silencieux. Pour ce qui est de la qualité des images, si ces dernières sont très proches, le Tamron est un peu plus contrasté et un peu plus piqué. La meilleure chose que vous puissiez faire est de prendre votre boitier et d’aller tester les deux objectifs en magasin.
cdlt